Quand la spiritualité passe par le corps : vers une voie incarnée.
Pendant longtemps, on a cru que la spiritualité devait nous élever au-dessus du corps, au-dessus du monde, au-dessus du chaos de l’humain.
On cherchait la lumière dans le ciel, le silence dans le mental, la paix dans la distance.
Mais voilà : l’âme s’est incarnée.
Elle a choisi un corps.
Elle a choisi cette expérience humaine — parfois belle, parfois rugueuse, mais toujours vivante.
Et si, au lieu de fuir le corps pour être « plus spirituel », on revenait à lui comme un temple sacré ?
Et si c’était là, dans nos cellules, dans notre souffle, dans notre chair, que résidait le vrai chemin de guérison et de connexion ?
La fausse lumière : quand la spiritualité devient une fuite.
Dans les cercles spirituels, on parle souvent de lumière, d’élévation, de paix intérieure.
Mais parfois, cette quête devient un masque.
On apprend à méditer, à penser positif, à répéter des mantras… sans jamais vraiment sentir ce qui se passe dedans.
C’est ce qu’on appelle le bypass spirituel : utiliser la spiritualité pour contourner nos blessures, notre colère, notre chagrin.
On reste en haut, dans la tête, dans l’éther. On oublie le bas. On oublie le corps.
Mais tout ce qu’on refoule… reste là.
Le corps, lui, n’oublie rien.
Revenir au corps, c’est revenir à soi.
Le corps est notre premier lieu de vérité.
C’est en lui que se logent les mémoires, les émotions enfouies, les élans de vie réprimés.
C’est lui qui pleure quand on retient, qui se contracte quand on se tait, qui crie quand on s’éteint.
Revenir au corps, c’est descendre de la tête au cœur.
C’est respirer, sentir, écouter.
C’est laisser circuler ce qui a besoin d’être vu, entendu, libéré.
Et c’est dans ce mouvement que la guérison devient possible.
Une spiritualité incarnée, vivante, enracinée.
Il n’y a pas de vraie spiritualité sans ancrage.
Sans racines.
Sans une présence pleine et sensible à ce qui est là, dans l’instant.
Les pratiques comme le breathwork, la médecine du cacao, le mouvement libre, les rituels de reconnexion sont autant de portes d’entrée vers une spiritualité vivante — une spiritualité qui n’a pas peur du corps, de l’émotion, du chaos créatif de la vie.
Ce n’est pas toujours confortable. Mais c’est vrai.
Et c’est là que la magie opère.
Une invitation à revenir à la maison.
Et si la spiritualité n’était pas une évasion… mais un retour ?
Un retour à la terre, à soi, au souffle, au cœur.
Revenir dans son corps, c’est revenir dans sa maison intérieure.
C’est honorer cette vie.
C’est choisir d’aimer, ici, maintenant, dans l’imperfection sacrée du moment.
Et toi ?
Qu’est-ce que cette idée d’une spiritualité incarnée réveille en toi ?
Est-ce que ton corps a quelque chose à te dire que ton mental n’entend plus ?
Je t’invite à ralentir, à respirer… et à écouter.
Tu es déjà sur le chemin.
Je suis Anaska, thérapeute holistique et fondatrice de l’Espace Reconnexion. J’accompagne celles et ceux qui ressentent l’appel de revenir à leur corps, à leur souffle, à leur cœur, dans le Var, au village Made in France de Puget sur Argens, à Saint-Raphaël mais également à domicile.
À travers des séances individuelles, des cercles, du breathwork, des rituels avec la médecine du cacao, je propose un chemin de guérison incarné, doux et profond.
Si cet article a résonné pour toi, si tu sens que c’est le moment de te reconnecter à toi-même de manière vraie et sensible, je serais honorée de t’accompagner.
Tu peux me contacter ici (formulaire de contact) ou découvrir mes accompagnements sur Instagram : @anaska_therapie.